Statut
Nombre de mois
N’hésitez pas à ajouter ce calculateur de salaire net à vos « marque-pages » (ou à vos « sites favoris » selon votre navigateur web préféré) pour pouvoir l’utiliser dès que nécessaire.
Pour compléter l’utilisation du convertisseur automatique, nous vous recommandons la lecture des textes ci-dessous. Vous ferez alors la différence entre salaire brut et salaire net en France. Sur cette même page, nous vous indiquons aussi le calcul à faire de tête pour passer facilement de l’un à l’autre, ainsi que des informations sur l’évolution du revenu moyen dans le temps.
Définitions des salaires brut et net
Avant de faire une conversion, il semble important de bien comprendre ce que signifient les salaires brut et net en 2024, et quelle est la différence entre les deux. En lisant nos définitions ci-dessous, ces expressions comptables très utilisées n’auront plus de secrets pour vous.
Le salaire brut est la rémunération globale, avant prélèvements, qu’obtient un employé en échange de son travail. Elle se compose de la somme de tous les revenus prévus par le contrat de travail et des charges salariales : les primes et les bonus, ainsi que les contributions sociales (assurances retraite et chômage, cotisation maladie). Le salaire brut prend aussi en compte les congés, les jours fériés et les absences pour cause de maladie. Enfin, les avantages en nature font également partie du salaire brut : voiture ou logement de fonction, titres-restaurant, etc. Ces derniers sont à estimer puis à déduire du salaire net du salarié.
La rémunération minimum autorisée par la loi française s’appelle le salaire minimum de croissance, plus connu sous son acronyme SMIC. Par ailleurs, vous entendrez peut-être parler du salaire mensuel de base (SMB) qui correspond cette fois au salaire brut avant déduction des cotisations, sans les primes et heures supplémentaires. La plupart du temps, le montant du SMB figure en première ligne de votre fiche de paie.
Quant au salaire net, il représente le montant perçu par l’employé. Il s’agit donc du revenu réellement touché après déduction de tous les prélèvements tels que les charges sociales obligatoires (contribution sociale généralisée CSG et contribution au remboursement de la dette sociale CRDS) ou les quote-part dues par le salarié pour sa mutuelle d’entreprise et ses titres-restaurant. Sur le bulletin de paie, il est indiqué sous la mention « net à payer ».
Calculer son salaire net
Le calcul de son salaire net peut répondre à bien des besoins. Pendant une recherche d’emploi ou une reconversion professionnelle, par exemple, il est bien plus clair pour ses finances personnelles de convertir le brut en net. Ainsi, vous savez à quoi vous attendre comme somme d’argent qui sera réglée chaque mois par votre futur employeur. Pour un entretien d’embauche ou une demande d’augmentation, il est important de connaître le salaire brut auquel vous prétendez.
Pour passer du brut au net, de manière facile et rapide, voilà comment faire pour le système français : déduisez simplement 23% du montant du salaire brut. Pour un emploi de la fonction publique, le pourcentage à déduire n’est pas le même. Il est de 15% au lieu de 23%. Cette technique de calcul est certes pratique, mais approximative, d’où l’intérêt en 2024 de notre convertisseur gratuit et automatique (un outil complet que vous allez forcément apprécier). N’oubliez pas que le prélèvement de l’impôt à la source est appliqué dès le 1er janvier 2019 : le montant finalement touché est alors net de charges sociales et d’impôt.
Quel est le montant du salaire net moyen en France ? Quelles évolutions ?
Si le SMIC constitue le salaire minimum auquel tout travailleur peut prétendre sur notre territoire, on parle aussi beaucoup du salaire moyen net en France, qui demeure un autre indicateur intéressant à connaître. Combien gagne-t-on en moyenne dans notre pays ? Comment cette donnée évolue-t-elle au fil des années ?
Le salaire moyen en France : montant et explications
Combien gagne un « Français moyen » chaque mois ?
Au 1er janvier 2020, le SMIC en France augmente de 1,2 % : il est d’environ 1 185 € net par mois (pour un temps plein à 35 heures par semaine). Mais si l’on se réfère aux chiffres de la Dares publiés en novembre 2018, seulement 11,5 % de la masse salariale française, dans le privé, est payée au SMIC. Logiquement, puisque près de 90 % des travailleurs ne sont pas rémunérés au salaire minimum, le salaire moyen est supérieur.
Selon les données les plus récemment émises par l’INSEE, le salaire net mensuel moyen était de 2 250 € net (source INSEE) en France en 2015. Défini par l’INSEE, ce salaire moyen correspond à la rétribution équivalente en temps plein (EQTP). Elle est exprimée sur toute l’année, quel que soit le volume horaire effectif (les temps partiels sont pris en compte, avec un calcul au prorata du volume travaillé).
Les disparités de salaire en France
Bien évidemment, il existe des écarts de rémunération conséquents, qui se manifestent à des niveaux différents. Dans un premier temps, le salaire moyen des hommes est plus élevé que celui des femmes : ils touchent 2 438 € net, contre 1 986 € pour les salariées.
Mais les écarts sont également visibles d’une catégorie socioprofessionnelle à l’autre. Par exemple, alors même qu’un employé gagne en moyenne 11 € net par heure, une profession intermédiaire aura 14,90 € de l’heure (et 26,70 € de l’heure pour un cadre).
Enfin, on observe des fossés importants d’un secteur à l’autre : les salariés les mieux rémunérés exercent dans des secteurs comme les finances et assurances, l’information et la communication, la cokéfaction et le raffinage. À l’inverse, ceux qui touchent les salaires les plus faibles sont dans l’hébergement et la restauration, l’administration publique, l’enseignement, la santé humaine et l’action sociale ou encore la fabrication de denrées alimentaires.
Comment le salaire moyen évolue-t-il en France ?
Une augmentation constante liée à l’activité économique du territoire
Chaque année, l’inflation et le SMIC augmentent, ce qui engendre logiquement une hausse du salaire moyen en France. En 2015, il était 1,3 % supérieur à celui de 2014. Toutefois, il est primordial de comprendre que si cette croissance intervient systématiquement, elle n’impacte pas automatiquement tous les secteurs d’une manière identique.
Sur cette période de référence (entre 2014 et 2015), on observe par exemple une hausse de 1,4 % dans l’industrie, 1,2 % dans la construction et 1 % dans le tertiaire.
De plus, toutes les catégories socioprofessionnelles ne vivent pas non plus la même augmentation : alors qu’elle a été de 1,2 % pour les cadres et 1,1 % pour les ouvriers, les employés et professions intermédiaires ont observé des hausses nettement moins frappantes (respectivement 0,6 et 0,2 %).
Une progression constante depuis les années 1960
Chaque année, on constate que tous les secteurs ne bénéficient pas de la même hausse des salaires, sachant qu’il existe toujours des disparités entre les sexes et les catégories socioprofessionnelles. Mais si l’on prend un peu de recul, on observe tout de même une nette et constante augmentation depuis les années 1960.
Le salaire net annuel moyen (exprimé en euros de 2005) était de 9 900 € en 1960, contre 22 500 € en 2004, selon le document publié par l’économiste français Gérard Cornilleau (source OFCE – Sciences Po). Plus concrètement, il synthétise cette information en affirmant que sur les 44 années d’étude, la rétribution moyenne a été multipliée par 2,3.
Comment obtenir une hausse de salaire et à quelles conséquences s’attendre ?
Miser sur les emplois d’avenir
Dans les secteurs qui se portent le mieux, grâce à un contexte économique largement favorable à des métiers d’avenir, on peut facilement prétendre à des salaires plus élevés. C’est notamment le cas dans les professions du numérique, avec des métiers très recherchés comme celui de data scientist, par exemple.
Les employés de la finance peuvent aussi espérer une hausse de salaire, tout comme ceux qui travaillent dans les assurances et dans tous les milieux qui affichent les plus hauts pourcentages de croissance.
Attention aux impacts réels d’une augmentation de salaire
Bien qu’une augmentation de salaire soit toujours valorisante et avantageuse pour l’employé, il faut savoir que son impact sur le pouvoir d’achat n’est pas forcément aussi important que prévu. En effet, en parallèle de cette dynamique d’augmentation des rémunérations, nous vivons dans un contexte global d’inflation : les prix à la consommation flambent. De plus, la hausse des revenus peut s’accompagner d’une pression fiscale supplémentaire.
Ainsi, quand le salaire progresse, il convient de bien anticiper les dépenses usuelles (hausse de certaines assurances, des frais bancaires, des tarifs des énergies, des produits alimentaires) pour mesurer son pouvoir d’achat.