Plusieurs cas de figure peuvent vous inciter à changer de métier. Manque de motivation pour continuer votre carrière : surmenage, gagner de l’argent de manière plus importante, ou tout simplement envie de faire autre chose… Pour optimiser les chances de réussite, le cap du changement de carrière est une étape à étudier précisément, bien avant de se lancer.
La reconversion permet de créer un projet cohérent, sous réserve de consulter les bons interlocuteurs.
Qui peut vous renseigner ?
En premier lieu, votre employeur actuel peut avoir des solutions à vous proposer pour effectuer sereinement une reconversion professionnelle. En effet, vous pouvez bénéficier d’heures de formation financées par ce dernier, qui les aura calculées en fonction de votre ancienneté. On parle alors de Congé Individuel de Formation (ou CIF) ou de Droit Individuel à la Formation (ou DIF).
En outre, les opérateurs de compétences (OPCO, anciennement Organisme Paritaire Collecteur Agréé ou OPCA), sont chargés de récupérer le financement de votre formation auprès de votre employeur. Ils peuvent également vous renseigner sur vos droits à la formation, de sa mise en place à son financement. Pour plus d’informations sur les OPCO, veuillez cliquer ici.
Passer un bilan de compétences
Une fois les premiers renseignements concernant la reconversion professionnelle obtenus, il est recommandé de passer un bilan de compétences. Ce bilan peut être mis en place par votre employeur actuel, comme par les organismes de formation, dans certains cas.
Le bilan de compétences permet de vous conforter dans la faisabilité de votre reconversion ou, le cas échéant, d’améliorer votre projet en fonction de vos possibilités.
Toutefois, même s’il est vivement conseillé, le bilan de compétences n’est pas obligatoire pour lancer un projet de reconversion professionnelle, mais il pourra être demandé par certains organismes.
Comment bien choisir son organisme ?
Une fois les formalités d’une reconversion effectuées, vous devez choisir un organisme de formation adapté à votre projet, et également à vos éventuelles contraintes (cours du soir si vous conservez votre emploi actuel, adaptation des horaires à votre configuration familiale…).
S’il est recommandé de choisir un organisme de formation agréé par l’État, notamment si vous avez besoin d’un financement, des organismes privés (c’est-à-dire soumis au contrôle pédagogique de l’État, mais ne permettant pas l’obtention d’un diplôme reconnu) peuvent également vous apporter la formation dont vous auriez besoin pour mener à bien votre projet.
Quelques exemples d’organismes de formation :
- L’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes (ou AFPA) est l’organisme de formation le plus connu en France. Il propose ainsi plusieurs formations diplômantes, et une adaptation de leurs modalités. L’organisme peut également vous renseigner sur vos droits à la formation.
- Le GRoupement d’ÉTAblissement (ou GRETA) propose également plusieurs types de formations diplômantes, accessibles aux personnes en reconversion professionnelle. Les GRETA sont gérés par l’Éducation Nationale, mais ils proposent des formations dans les domaines du tourisme, du service à la personne, de l’industrie, du bâtiment, etc.
- L’Association de GEstion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Handicapés (ou AGEFIPH) fonctionne comme tout autre organisme, si ce n’est qu’il est spécialisé dans l’insertion professionnelle des personnes souffrant d’un handicap. A ce titre, l’organisme peut mettre en place des actions permettant l’accès et le maintien dans l’emploi d’une personne handicapée.
Organisme privé : quelles reconnaissances ?
Plusieurs organismes privés peuvent également dispenser des cours ou des préparations à l’obtention d’un diplôme. Soumis aux contrôles pédagogiques de l’État, ils peuvent décerner un certificat de formation, qui permet d’acquérir les bases d’un métier, sans pour autant avoir une valeur diplômante.
En outre, il est rare que ces formations, parfois coûteuses, soient prises en charge dans le cadre d’une reconversion professionnelle.
Toutefois, si vous avez un projet très précis, et que vous pouvez prendre en charge le coût de ces formations privées, ces organismes peuvent être une solution à un apprentissage pur, sans accès direct à un diplôme, et donc à une reconversion ne nécessitant pas de diplôme d’État.
Avant même la mise en route de votre projet, vous pouvez vous renseigner auprès des professionnels de la branche dans laquelle vous souhaitez vous reconvertir.