Les essais cliniques sont l’une des étapes les plus importantes dans le cadre d’une recherche médicale. Ils permettent de minimiser les risques médicamenteux. Chaque année, les industries pharmaceutiques font appel à des sujets humains pour tester des vaccins, des dispositifs médicaux ou encore des médicaments.
Ces personnes volontaires bénéficient d’une rémunération intéressante. Vous pouvez en faire partie vous aussi pour obtenir de l’argent rapidement : aujourd’hui, je réponds à 6 questions pour tout savoir sur ce sujet.
1. Être testeur de médicament rémunéré, en quoi cela consiste ?
Plusieurs entreprises pharmaceutiques effectuent des essais sur les animaux avant de commercialiser des produits. En revanche, certains médicaments et autres traitements thérapeutiques nécessitent des tests sur des humains pour valider leur vente au grand public. C’est pourquoi les professionnels sollicitent des testeurs. Il s’agit d’une pratique légale, mais encadrée. La personne consomme un médicament ou un complément alimentaire pendant une période déterminée. Elle doit indiquer les effets positifs et négatifs ressentis après l’administration du produit.
Un cobaye peut tester un ou plusieurs médicaments. S’il rencontre des effets secondaires, les scientifiques mettent fin au test afin de limiter les risques. Les dispositifs médicaux ont été déjà testés sur les animaux, mais pas encore sur les humains. Les essais cliniques servent ainsi à connaître exactement les effets et l’efficacité des médicaments.
Selon les études, la plupart des testeurs reçoivent un placébo. Ce dernier correspond à un produit sans effet actif.
2. Comment devenir cobaye pour la science ?
Les personnes majeures, c’est-à-dire, de plus de 18 ans, peuvent devenir cobaye de médicaments. Les centres de recherche recrutent généralement des personnes en bonne santé ou des volontaires sains. Ils effectuent donc un examen avant de conclure un contrat. Le candidat ne doit pas avoir d’antécédents cliniques graves, ni d’allergies importantes.
En fonction du type de médicament à tester, les laboratoires prennent en compte votre sexe et votre âge. Dans certains cas, ils sollicitent des volontaires ayant une pathologie spécifique dans le but de valider l’efficacité d’un traitement. Cela permet également de mieux comprendre les doses appropriées à prescrire.
3. Est-ce qu’il s’agit d’une pratique risquée ?
Tester des produits pharmaceutiques, ce n’est pas comme tester des produits lambdas à domicile ou bien des sites internet : cette activité comprend des risques non négligeables. Les entreprises ne sont pas encore sûres de la fiabilité et de l’efficacité du médicament, d’où l’importance des essais. Elles ne savent pas les effets liés à la consommation du produit en question. Mais avant d’embaucher un testeur, un professionnel étudie minutieusement le profil des volontaires afin d’éviter les complications graves.
Les laborantins ont déjà effectué des études, des ajustements ainsi que des formules sur les vaccins ou les médicaments à tester. Ces derniers sont donc arrivés à un stade post-opérationnel. Cela signifie qu’ils sont prêts pour un essai et supposés être sans danger et efficaces. Le risque de complications est donc réduit, mais jamais garanti. En outre, le testeur bénéficie d’un suivi permanent. Il existe des traitements à suivre pour anticiper les éventuels effets secondaires.
Les candidats sélectionnés doivent souvent suivre un régime spécifique pendant une certaine période. Par exemple, ils ne peuvent pas consommer de drogues, de chocolats ou d’autres sucreries. Il est important d’éviter des substances susceptibles de fausser les résultats du test. De toute évidence, les régimes préalables varient en fonction du traitement.
4. Comment se déroule le test rémunéré ?
Avec les visites médicales à réaliser, les régimes, etc. le protocole est relativement long. Une fois contacté, le volontaire est tenu de se rendre disponible. Avant de procéder au test, vous devez signer un consentement. Ce document atteste que vous êtes bien informé sur le déroulement et les éventuels effets secondaires de l’essai clinique. Cette pratique exige d’être une personne motivée et sûre d’elle, raison pour laquelle il convient de le prendre au sérieux.
Le testeur passe en moyenne 10 jours à l’hôpital. Ce séjour présente plusieurs buts. Il permet d’administrer de façon continuelle le médicament à tester. Le professionnel peut observer correctement ses effets. En fonction du produit à essayer, vous devez subir des tests invasifs et fréquents. Néanmoins, vous restez sous surveillance clinique. Les responsables réalisent des prélèvements sanguins, une prise de tension, un électrocardiogramme, etc. pour s’assurer de votre santé. Vous êtes logé, nourri et bénéficiez d’une rémunération. Les organismes autorisent des visiteurs et prévoient des activités pour vous distraire. Vous pouvez trouver une salle de loisirs, des télévisions, etc.
5. Combien d’argent pouvez-vous gagner ?
Le principal avantage du rôle de testeur de médicament réside dans la rémunération. Ce travail vous offre la possibilité de bénéficier d’une somme d’argent importante. Un seul test vous permet d’obtenir entre 100 euros et 500 euros. Le prix dépend du type de test et de sa durée.
Par exemple, pour un test de deux semaines, il est possible de toucher jusqu’à 1500 euros. Un testeur peut effectuer 3 tests par an. Pour cause, il doit récupérer pendant 3 mois avant de procéder à un autre essai. Cette rémunération n’est pas imposable. Outre le gain financier, prendre part à un test de médicament vous permet d’aider les autres personnes qui ont besoin d’un traitement.
6. Que dit la loi sur les testeurs de médicaments rémunérés ?
Le fait d’être testeur de médicament est encadré par la loi. Chaque test rémunéré doit être soumis à un comité de protection des personnes. Ce protocole est important pour assurer la sécurité des cobayes. Il cadre les moyens mis en œuvre, la qualité des informations fournies aux participants, la pertinence de la recherche, etc.
Pour maximiser la sécurité, la législation oblige les industries pharmaceutiques à avoir une autorisation de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (l’ANSM). Analysant les produits pharmaceutiques lors de la recherche, elle valide le test demandé. Il est strictement interdit d’enchainer plusieurs essais par individus. Les testeurs sont protégés en cas d’incident : s’ils connaissent une complication lors du test, les laboratoires sont tenus de leur verser des indemnités. L’État peut également indemniser les victimes.
Pour conclure, je pense que devenir testeur de médicament représente un bon moyen de gagner de l’argent. Toutefois, les risques étant faibles mais bien réels, il semble préférable de demander l’avis d’un médecin avant de vous lancer.
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